Le premier compte-rendu d’un match de foot à Ploudal date de février 1910 ; il eut lieu sur un terrain situé sur l’actuelle place du Général de Gaulle ; ce sont des collégiens qui l’introduisirent dans la jeunesse locale. Mais le jeu de football, comme disaient les anglais, fut peu pratiqué jusqu’en 1918. Il prit de l’essor ensuite, lorsqu’un terrain de sports vit le jour au Coat Lesvorn, puis près de Toul-al-Lern, là où se trouve aujourd’hui la première salle omnisports.
Une excellente première équipe, au début des années 1920, commença à rencontrer les autres équipes constituées dans la région : l’A.S.B., l’Etoile Saint Laurent, l’Armoricaine, l’En Avant de Saint Renan ; mais il n’existait pas encore de championnat. Les meilleurs éléments de cette première équipe des Arzelliz : Pierre Carof, Alexandre et Joseph Le Teur, François et Samuel Roudaut, Albert Vennegues, Pierre Joly, François Thomas, Charles et Emile Pellen, Antoine Mazé. Au fil des années la gymnastique périclita en faveur du football ; des équipes seniors, juniors et minimes virent successivement le jour, toutes portant le maillot rayé rouge et blanc.
De 1925 à 1939, des rencontres de foot eurent régulièrement lieu au terrain de Lesvorn les dimanches ; seul existait à l’époque un championnat des patronages. C’est pendant la seconde guerre mondiale et l’occupation allemande que fut lancé le chantier de construction du stade municipal. Il se dit que certains matériaux nécessaires à cet ouvrage furent discrètement subtilisés à l’occupant ! En 1942, un match au profit des prisonniers eut lieu au terrain de Lesvorn devant 2 à 3 000 spectateurs ! Il opposa les Arzelliz au grand stade lesnevien, qui l’emporta 10 ou 11 à 1. Mais qu’importe ! L’essentiel fut le résultat financier.
Ce n’est qu’à la fin de la guerre que les championnats de la Ligue de l’Ouest de Football (la L.O.F.) purent s’organiser. Les AZ figuraient alors en deuxième division de district. En 1947, un match amical les opposa à Coulommiers, équipe de la région parisienne, qui comptait dans ses rangs l’ancien international Fred Aston !
On retrouvait à cette époque dans les rangs de l’équipe senior les noms de Louis Morel, Albert Mazéas, Joseph Congard, Louis Fagon, Goulven L’Hostis, Jean Galès, Albert Joly, Pierre Prigent, Henri Cariou, Jean Oulhen, François Kerleroux,… Trois saisons de suite, les Arzelliz échouèrent de peu pour la montée en première division ; ainsi en 1948, ils finirent premiers ex-aequo avec Plabennec, qui s’imposa lors du match de barrage.
1950 fut enfin la bonne année ; les principaux adversaires du groupe furent Plouguerneau, Lannilis et surtout St Renan, finalement distancé de 4 points ; 13 victoires en 16 matches, 72 buts marqués pour 17 encaissés ! Cette même saison 1949-1950 , les AZ faillirent éliminer en Coupe de France le grand club d’alors, l’E.S. Kreisker à Saint Pol de Léon. Les piliers de l’équipe se nommaient Baptiste Refloch, Goulven L’Hostis, Robert Ogor,…
Le stade municipal, démarré pendant la guerre, n’était pas encore entièrement achevé 5 ans plus tard, faute de moyens financiers et de crédits de la direction départementale des sports ; ainsi la porte d’entrée n’était pas réalisée, la clôture était incomplète et surtout les vestiaires n’existaient pas encore. Les joueurs AZ faisaient leur toilette d’après-match au siège social du club, le Pénalty-bar, tandis que les visiteurs se lavaient et se changeaient au café Ogor ! Quel spectacle haut en couleurs sur la place du bourg !
Depuis 1925, un homme occupait un rôle essentiel dans le club, Yves Stanguennec, secrétaire en 1950. Il structura peu à peu la section football, installant Tintin Refloch, puis Louis Fagon à la direction technique et sportive.
En 1950, les Arzelliz présentaient deux équipes seniors (l’équipe fanion et la réserve), une équipe juniors (où les meilleurs éléments étaient alors Jean Trébaol et Jo Marvillon) et une équipe cadets (y jouait Robert Ogor, qui rejoindra vite les rangs des seniors, tant ses talents d’avant-centre ou d’ailier étaient immenses).
Une vie tranquille (1950 – 1960)
C’est avec un espoir teinté d’humilité que le club aborda cette période qui allait durer 10 ans. L’équipe fanion figura chaque saison bien calée en milieu de tableau de son groupe de première division. Le recrutement de nouveaux joueurs à chaque intersaison devenait plus difficile avec la création de nombreux nouveaux clubs aux alentours : Argenton, Landunvez, Plouguin, Plouarzel et les voisins de Portsall.
Un entraîneur de renom arriva au club en 1951 et y demeura jusqu’en 1958 : Gilbert Lars, ancien joueur de l’A.S.B.. Il mit au point d’année en année des formations compétitives tout en faisant confiance aux jeunes : Pol Ily, Robert Ogor, Jo Marvillon, Jo Squiban, René Turpin, Jean-Louis Abiven, Georges Le Bec, Pierre Corolleur, François Morel… Les équipes seniors du club avaient alors coutume de bien débuter leurs saisons ; sans doute, en raison de préparations foncières « musclées » sur les dunes et plages de Tréompan et aussi parce que de nombreux joueurs locaux pratiquaient leur sport favori tout l’été sur la plage.
Malgré cette stagnation de l’équipe fanion en première division, les supporters devenaient plus nombreux chaque année. Ainsi les derbies opposant les AZ à St Renan attiraient près d’un millier de spectateurs. Le club des supporters et la clique valaient aux rouge et blanc de se produire souvent drapeau flottant au vent, clairon, tambour et trompette sonnant haut et fort.
La seconde moitié de cette décade vit également se produire en équipes seniors quatre frères ploudalméziens pure souche, les frères Trébaol : Denis, Guillaume, Jean et Pierre.
Mais qui n’avance pas recule ! La saison 1959-1960 sort ce qui demeurait encore le patro de sa petite vie tranquille par le biais d’une descente en deuxième division. Départs conjugués de Gilbert Lars et de plusieurs jeunes joueurs au service militaire pendant la guerre d’Algérie : les raisons de ce revers n’ont pas manqué.
L’éveil des ambitions (1960 – 1966)
Débuta alors une autre étape importante de la vie du club sous la présidence nouvelle de Claude Squiban.
Le purgatoire de l’équipe fanion en deuxième division ne dura heureusement qu’une seule saison : dès 1961, les AZ évoluaient à nouveau en première division.
Après trois saisons à nouveau difficiles, le comité directeur du club commença à récolter les fruits de sa patience et de sa ténacité. La saison 1965-1966 fut en effet mémorable : emmenée par Georges le Bec au sommet de sa forme, l’équipe fanion finit championne de son groupe, devant des clubs comme St Guénolé, Lannilis, Plouguerneau et Guilers, grâce en particulier à une attaque prolifique. Mais pour autant, cette première place n’était pas synonyme d’accession automatique en promotion de Ligue, deux matches de barrage opposaient les Arzelliz aux Gâs de Morlaix, premier de l’autre groupe de première division ; vainqueurs 3-2, puis 5-0, les AZ acquirent brillamment le droit d’accéder en championnat de Ligue pour la première fois. Cette équipe était principalement composée de Bébert Mével, Jo Briant, Pierre Corolleur, Georges Le Bec, Jean-Michel Coum, Jacky Quéré, Fanch Morel, Jo Cabon, Pierre Fagon, Hervé et Yvon Déniel.
En cette année 1966, deux équipes de jeunes existaient : les cadets sous la responsabilité d’Yvon Penguilly et les minimes dirigés par Baptiste Refloch. Il était alors projeté la création d’une équipe juniors pour la saison suivante.
Le club se structurait ainsi peu à peu en privilégiant la formation et l’éclosion des jeunes.
L’envol des A.Z. (1966 – 1972)
Claude Squiban, toujours président, est alors principalement secondé par Emmanuel Guéguen et Baptiste Refloch, vice-présidents, l’abbé Bernard, aumonier, Louis Morel, secrétaire et Goulven L’Hostis, trésorier. Environ 90 licenciés forment 5 équipes : 2 équipes seniors et 3 équipes juniors, cadets et minimes.
Les débuts de l’équipe première en championnat de Ligue furent on ne peut plus prometteurs : en effet, elle fit la course en tête dès la cinquième journée pour finir deuxième de son groupe de promotion derrière l’A.S. St Martin Des Champs, après avoir coiffé sur le fil le stade relecquois. Récompense de cette excellente saison 1966-1967 : la montée en D.H.R. puisque 3 équipes par groupe accédèrent à l’étage supérieur. Le groupe de l’équipe fanion avait été bonifié par le retour au club de Jean-Noël Magueur, auteur de 27 des 53 buts marqués cette saison-là, ainsi que par l’éclosion de jeunes joueurs comme Marcel Gilvestre, Paul Lannuzel, Sassa Quentel,… Un joueur guadeloupéen, Etienne Rocher, fit également quelques apparitions dans l’équipe première.
La première saison en DHR fut également très satisfaisante avec une quatrième place au final ; beaucoup de déplacements dans le Sud Finistère –Fouesnant, Chateaulin, Quimper B, Plomelin- et une équipe au-dessus du lot, le Stade Brestois B qui comptait dans ses rangs de futurs professionnels comme Dédé Perrot, Claude Le Troqueur, René Daniel… A noter les 20 buts de Jean-Noël Magueur et le quadruplé réussit par Sassa Quentel, alors ailier gauche, sur le terrain des Gars d’Arvor.
Mais cette première année en D.H.R. réussie, la saison 1968-1969 allait cependant être plus difficile, l’avantage de la surprise ne jouant plus et une invraisemblable malchance accompagnant l’équipe fanion du début à la fin : dix défaites par un seul but d’écart ! L’apparition de nouveaux jeunes –Bernard Calvarin, Bernard Pinguilly, Henri Le Borgne, François Coum- et onze buts marqués au cours des deux derniers matches n’empêchèrent pas une descente en P.H. en cette année 1968.
Cette même saison allait être marquée par l’extraordinaire exploit des cadets qui dans leur championnat allaient remporter leurs 18 matches, avec un goal-average de 112 buts marqués, pour 0 encaissé ! La télévision régionale se déplaça pour immortaliser le dernier match, remporté 12 à 0 contre Le Conquet ; c’est la première (et dernière ?) fois que l’on entendit la chanson des Arzelliz derrière le petit écran. Cette équipe de copains managée par Baptiste Refloch était composée de Pierre Roué, Jean-Claude Le Borgne, Patrick Vourch, André Cadalen, Pierrick Refloch, Jean-Jacques Roué, Jean-Loup Magueur, Louis Kerjean, Yvon Perrot, Gilbert Kerjean, Noël Coum, Vincent Cabon, Eugène Guéna et André Gélébart ; ces 2 derniers furent les deux goléaodors de la saison en marquant respectivement 24 et 34 buts.
Le retour de l’équipe fanion en promotion fut vécu sereinement, sous la houlette de l’inamovible Claude Squiban, assisté principalement de Goulven L’Hostis, Louis Morel, Pierre Cabon, Jean-Claude Eliès, Jean-Louis Abiven. L’incorporation progressive de quelques cadets –André Cadalen, André Gélébart, Eugène Guéna- en équipe première et l’arrivée d’Yves Guéna allaient permettre deux saisons 1969-1970 et 1970-1971 sans souci, derrière le Stade Relecquois (champion 1970) et Guilers (champion 1971) ; un exploit en coupe de l’ouest à l’automne 1970 pimente cette période : l’élimination du Stade Lesnevien, qui opère alors en D.H. par 2 à 1, les deux buts inscrits dans les cinq dernières minutes.
L’inter-saison de 1971 est marquée par le recrutement de Jean-Claude Patinec comme entraîneur-joueur, après plusieurs années au P.L. Lambézellec ; il est accompagné par un ancien joueur premier du Stade Brestois, Jacky Lefèbvre, beau-frère de Jo Cabon.
Malgré le départ de Jean-Noël Magueur à Plougonvelin, ces renforts permettent à l’équipe fanion de bien démarrer ce championnat d’automne, les AZ poursuivent sur leur lancée et finissent premiers ; l’homogénéité entre jeunes et anciens aura été déterminante. Mais cette saison n’est pour autant terminée : deux victoires en intergroupes contre la Stella-Maris B et Clohars-Canoët permettent au club de recevoir en finale du championnat de l’ouest de promotion un club de la Sarthe, St Jamme Sports en ce 28 mai 1972 ; une victoire 4 à 2 devant une foule des grands jours paracheva ce magnifique parcours (buts d’Yves Guéna, Yvon Déniel et Jacky Lefèbvre). Par ailleurs, l’équipe fanion était aussi engagée dans la coupe nationale des patronages, la coupe Récamier ; après des débuts poussifs, le match de 8ème finale eut lieu à Locmariaquer dans le Morbihan le 18 mars 1972 ; menés 4 à 1 à 10 mn de la fin, les AZ étaient alors virtuellement éliminés ; mais un vent de révolte et ils égalisèrent in-extrémis ; deux buts en prolongation et ils l’emportèrent 6 à 4 ! Un adversaire inconnu pour les quarts de finale, Trélazé en Maine et Loire, et une facile qualification 4 à 0 (buts d’Yves Guéna, Jacky Lefèbvre et Sassa Quentel).
Un nouveau déplacement attendait le club pour les demi-finales : Cachan dans la région parisienne ; malgré un voyage en avion et le soutien de bretons de Paris, une nette défaite 3 à 0 privait les Arzelliz de cette finale tant rêvée. Mais quelle ambiance !
Le club grandit (1972 – 1976)
Plusieurs évènements importants sont à noter en cette intersaison 1972 :
- le comité directeur s’étoffe en nombre de membres ;
- un club des supporters revoit le jour ;
- une équipe seniors D est créée, un an après l’apparition de l’équipe C ;
- l’école de football, lancée pour la formation des plus jeunes joueurs est d’abord dirigée par Louis Morel, assisté d’Yvon Perrot ;
- enfin, le terrain municipal est refait et changé de sens, puisque auparavant les buts étaient situés côtés Cité des Arzelliz et gendarmerie ; les matches de début de saison se déroulèrent à Portsall ; la nouvelle pelouse fut inaugurée en tout début d’année 1973, lors d’un match amical AZ-Cléder, après que la tribune actuelle fut érigée.
Le retour en D.H.R. de l’équipe fanion fut tonitruant : elle fut sacré champion d’automne après un dernier match de poule aller le 30 décembre à Lannion ! Les supporters commencèrent leur réveillon dans le car du retour avec 24 heures d’avance. La poule retour se révéla plus laborieuse, mais les AZ finirent cependant quatrième, derrière le Stade Relecquois, le Stade Lannionnais et Perros, mais devant de grosses cylindrées comme le Stade Léonard, L’Etoile St Laurent, La Légion St Pierre et Plabennec.
Après avoir bénéficié du renfort important de Jean-Yves Tréguer en 1972, le club vit arriver en 1973 d’autres recrues de choix, Dominique Le Roux, Gilbert Calvarin,…
De jeunes joueurs firent aussi leurs premiers pas en équipe première : Michel Quentel, André Coum. Ce dernier évolua ainsi avec ses frères Jean-Michel , François et Noël ; mais une seule fois, ils jouèrent tous les quatre ensemble en match officiel, en 1976 avec l’équipe B contre le Patro St Budoc.
L’intersaison 1973 voit la passation de pouvoir à la présidence du club entre Claude Squiban et Jean-Louis Abiven ; ce sera un changement dans la continuité entre les deux hommes, les compétences, le dynamisme et la disponibilité de chacun étant unanimement reconnus.
L’équipe fanion prit ses habitudes en D.H.R. les deux saisons suivantes, puisqu’elle termina les championnats à la 4ème place à nouveau, après quelques affrontements épiques contre les clubs costarmoricains en particulier (Plérin, Perros Guirec, Pléneuf).
Pendant ce temps, l’équipe seniors B commençait aussi à gravir les échelons. Montée en promotion de première division en 1974, et en première division dès la saison suivante ! En cette fin de saison 1974-1975 , elle finit vainqueur de son groupe, devant des équipes A telles que Plouguin, Brélès, Saint Pabu ou Landéda qui attendaient les Arzelliz de pied ferme à chaque occasion.
Il ne faut pas oublier la saison précédente son parcours en coupe des patronages du Nord-Finistère : elle bat en finale l’équipe A des Gars du Rheun 2 à 1, pour échouer ensuit en finale départementale contre les Paotred Dispount d’Ergué-Gabéric (sévère défaite 9 à 2 !). L’équipe était alors managée par Yvon Perrot et Rémi Bescond, qui pouvaient compter sur des piliers comme Michel Cariou, Guy Kerleroux, Lucien Héliès ou Pierrick Refloch ; apparut également un joueur cadet, de 15 ans ½, mais il n’y resta pas longtemps, Jean-Yves Kerjean, dont on connaît ensuite le parcours.
L’équipe C, coachée par François Perrot et Jean Le Dreff n’était pas en reste puisqu’elle réalisa l’exploit de terminer les trois premiers championnats de son existence en tête ! (1972, 1973 et 1974).
Enfin, les juniors de Jo Marvillon et d’Yves Jaouen remportèrent en cette fin de saison 1973-1974 la coupe départementale des patronages en battant en finale l’entente quimpéroise sur le score sans appel de 5 à 1 sur le terrain de l’Abéric à Portsall.
Mais la saison 1973-1974 de l’équipe fanion demeure marquée par le match de Coupe de France du 25 novembre 1973 à Guingamp contre l’En Avant, alors en D.S.R. Ce match du 5ème tour provoqua un engouement tel à Ploudal que six cars et une centaine de véhicules de supporters s’y rendirent, malgré un temps pluvieux. Il est vrai que la saison précédente, l’En Avant de Guingamp était devenu célèbre par ses exploits en coupe de France : Laval, Le Mans, Brest puis Lorient, tous en division 2 nationale, chutèrent tour à tour devant l’audace et l’engagement des Reyt, Salvi, Schmitt, Le Quéré, André,… Malgré cet apport considérable de supporters et leurs clairons et calicots, les Arzelliz encaissèrent un but dès la première minute ; courageusement, ils allèrent cependant se reprendre et tenir tête à leurs hôtes, avant de s’effondrer en deuxième mi-temps et de perdre finalement 4 à 0, devant 3 000 spectateurs ! Cela demeure certainement une des plus belles pages de l’histoire du club.
Cette quatrième saison 1975-1976 en D.H.R. allait être celle de la consécration puisque après une lutte passionnante avec St Pol de Léon, les Arzelliz finirent champions avec 2 points d’avance, après en avoir compté 5 à mi-parcours.
L’équipe avait été renforcée avec les arrivées de Joël Salaun et Jean Mailloux et la confirmation des jeunes André Coum et Lucien Héliès, alors que les plus expérimentés Marcel Gilvestre, Jean-Yves Tréguer, François Coum ou Yves Guéna jouaient au sommet de leur art.
Si le parcours en coupe de France se termina en 1975 dès le 3ème tour par une défaite 3 à 2 contre l’A.S.B. (but vainqueur à la 90ème !), celui des intergroupes en 1976 fut plus joyeux : victoire 7 à 2 contre Locminé en demi-finale avant un déplacement lointain à Mamers, dans la Sarthe, le 19 juin 1975, pour une défaite honorable 3 à 1 en finale de la Ligue de l’Ouest.
L’équipe B continuait également à se distinguer puisque après une première saison en première division conclue à la 4ème place, elle remporta la première édition de la coupe du District du Finistère-Nord : elle écrasa Roscoff 6 à 0 en demi-finale et reçut Pleyber-Christ en finale pour une victoire 3 à 0 et un hat-trick de Jean-Noël Magueur.
Cette saison 1975-1976 vit pour la première et dernière fois une équipe F aux ARZELLIZ ; son premier match à Landéda, perdu 13 à 2, après avoir mené 1 à 0, fut disputé par 21 joueurs rouge et blanc ! seul le gardien, Gildas Pellen, joua les 2 mi-temps.
Cette année 1976 fut aussi celle des débuts du jumelage avec la ville anglaise de Cullompton ; les Arzelliz contribuèrent au bon démarrage de ces rencontres. Ils obtinrent la participation de leurs homologues des Rangers de Cullompton à quelques éditions du tournoi seniors du Lundi de Pâques et conclurent régulièrement des matches amicaux, mais engagés dans la pure tradition britannique !
Joueurs marquants du club :